Le 17 juillet 2014, le site Zdnet.fr a publié un article consacré à l’arrêt de la CUJE sur le droit à l’oubli sous le titre « Google rappelé à l’ordre sur le droit à l’oubli ? ».
Les autorités européennes de protection des données ont organisé une réunion sur le droit à l’oubli où étaient conviés Microsoft, Google et Yahoo. L’occasion pour le G29 de rappeler précisément les points clés de cette décision de justice et comment les moteurs de recherche seraient tenus de l’appliquer.
Le journaliste évoque alors "un droit à l’oubli en trompe-l’œil" en s'appuyant sur la prise de position publiée le 15 juillet par Les Infostratèges, société spécialisée en e-réputation (encore nommée cyber-réputation, web-réputation ou réputation numérique).
Voici un extrait de cet article : "Ainsi Google procède à la désindexation des pages seulement dans les résultats de ses moteurs locaux comme Google.fr, excluant ainsi Google.com, ce qui enfreint la décision de la CUJE. L’efficacité de la mesure est donc sérieusement altérée. Pour "Les Infostratèges", la conséquence c'est un "droit à l’oubli en trompe-l’œil"
Pour ces spécialistes de l’E-réputations, Google dénature clairement l’arrêt rendu par la justice européenne et n'en respectant pas la lettre. « Google a en effet introduit des restrictions qui vont à l’encontre des termes clairs et précis de l’arrêt. Elles vident presque de tout son sens la décision de la haute cour. »
« Les droits du citoyen européen, notamment la Charte des droits fondamentaux, sont en fait bafoués par un soi-disant droit à l’oubli qui reste plus que relatif malgré le rappel à l’ordre de la CJUE. On attend la prise de position du G29, la CNIL ayant déjà émis des réserves sur la pratique de Google » jugent Les Infostratèges."