Le 16 juillet 2012, l'AFP a consacré une dépêche consacrée à l'e-réputation (encore nommée cyber-réputation, web-réputation ou réputation numérique) sous le titre « Soigner son "e-réputation", un incontournable pour les grandes entreprises ». Cette dépêche a été ensuite reprise par un certain nombre de médias : L'Express, Les Échos, France 24, Le Figaro, Le Progrès, L'Entreprise, etc.
Selon l'auteur, "A l'ère d'internet, où la moindre nouvelle peut se répandre comme une traînée de poudre, les grandes entreprises ont compris la nécessité de soigner leur "e-réputation", certaines ayant même recours aux services de "nettoyeurs" pour redorer leur blason (...)".
Ainsi, selon l'AFP, "Certains font appel à des "nettoyeurs" pour retirer des pages web ou les noyer sous du contenu favorable"
Parmi les sociétés citées par le journaliste, l'on trouve Les Infostratèges dont les dirigeants se sont spécialisés depuis 8 ans dans la gestion d'image et dans l'e-réputation des entreprises.
Voici un extrait de la dépêche : "Didier Frochot, co-gérant de la société Les Infostratèges, explique que sa société intervient par exemple lorsque les produits d'une entreprise sont dénigrés, le plus souvent "sur la base d'une entente juridique amiable". Il recourt parfois à "des opérations de noyage" pour faire en sorte qu'un contenu positif supplante le négatif. Le "baronnage" qui consiste à se faire passer pour un client satisfait est interdit. Mais, explique, M. Frochot, "on joue sur l'ambiguité" en disant par exemple : "je ne comprends par pourquoi vous dites cela contre l'entreprise Truc, moi je n'ai entendu que de bons échos".
Rappelons à ce sujet, que c'est la Loi de modernisation de l'économie (LME) de 2008 qui a mis hors-la-loi le fait de se faire passer pour un client. Mais rien n'interdit de se faire l'écho de la bonne réputation d'une entreprise. Par ailleurs, nombreux sont les concurrents indélicats qui en toute impunité et en toute lâcheté (sous pseudonyme) n'hésitent pas à dénigrer une entreprise ou ses produits (voir notre actualité Sur le Web 2.0, c'est carnaval tous les jours).